Résumé : À Londres, en 1850, meurt un légendaire violoniste tsigane. Peu après, par une froide journée pluvieuse, la communauté des «Fils du vent» se retrouve au cimetière. Après l'enterrement, on abandonne un violon sur la tombe du défunt, et un jeune homme s'en empare. Selon une légende tsigane, cet instrument de musique aurait été fabriqué avec des ossements humains. Hawthorne Lambton, maître horloger, convoite ce violon qui, il en est convaincu, a le pouvoir de lever la malédiction qui pèse sur sa famille de génération en génération. Et l'on s'enfonce peu à peu dans les bas-fonds de la capitale anglaise, où machines à vapeur et êtres surnaturels font la loi. Avis:
Les notes de sang, de Corinne De Vailly, m’a plongée dans un nouveau style littéraire ; le steampunk. Je connaissais le style, qu’on peut apercevoir dans plusieurs films tels que La planète au trésor, La ligue des gentlemen extraordinaire ou encore Capitaine Sky et le monde de demain, mais je ne connaissais pas le terme pour définir ce dernier. Steampunk est le mot qui manquait à mon vocabulaire, moi qui adore cet univers. Donc, le steampunk se situe au XIXe siècle, lors de la révolution industrielle. La différence avec la révolution qu'on a connu, est que celle-ci est dominée par la vapeur et le charbon. Maintenant, en ce qui concerne l’ouvrage lui-même, je dois avouer que les deux premiers chapitres m’ont un peu embrumé : en effet, plusieurs détails, plusieurs personnages, mais pas d’explication. Mais, c’est également ce qui fait que j’ai voulu continuer l’histoire, car je voulais savoir la suite, ma curiosité ayant été piqué ! Et j’ai bien fait, car au fur et à mesure que je me plongeais dans l’histoire, moi je ne voulais plus arrêter. L’auteur nous promène d’un personnage à l’autre, une belle façon de découvrir son univers de plusieurs points de vue. De plus, elle ne nous dévoile que petits bouts par petits bouts. Quelque fois, j’ai trouvé que ça traînait un peu, ayant voulu plus d’action, mais ces quelques moments plus calme, nous préparait pour un revirement de situation. De plus, l’auteur nous embarque dans l’époque victorienne avec non seulement la description des lieux d’autrefois, mais également avec le vocabulaire, ce qui peut être déstabilisant quelque fois. Elle emploie aussi des termes roumains lorsque ses personnages gypsies parlent, mais leurs définitions sont toujours données lors de leur emploi. Ces petits détails, ainsi qu'une foule d'autres, font en sorte qu'on entre dans un univers à la fois complexe et mystérieux. Enfin, la fin nous fait dire : ‹‹QUOI? Mais POURQUOI?›› En bref, une lecture qui m'a sorti de ma zone de confort, mais dans laquelle j'ai eu un réel plaisir à me plonger!
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Mars 2022
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