Le règne du scorpion 1

Le règne du scorpion 1 : Les prisonniers de la paix
de Erin Bow
Éditions : Les Malins
ISBN : 978-2-89657-384-4
Pages : 383 pages
Prix : 24.95 $
Date de sortie : 2016
Note : ★★★1/2

Résumé :
Greta est une duchesse, une princesse héritière... et un otage de la paix. Voici la règle du jeu : si vous voulez diriger, il vous faut donner l'un de vos enfants en otage. Partez à la guerre et votre otage mourra.

Greta sera libre si elle parvient à survivre jusqu'à son dix-huitième anniversaire. En attendant, elle vit dans un Préceptorat parmi les filles et les fils des dirigeants du monde. Comme eux, elle apprend à obéir aux machines qui contrôlent leur vie. Comme eux, elle est préparée à mourir avec dignité, s'il le faut. Mais l'arrivée d'un nouvel otage bouleverse tout. Élian est un garçon qui refuse de se conformer aux règles, un garçon qui se moque de tout ce que Greta a appris jusqu'ici. Il lui ouvre les yeux sur la brutalité du régime sous lequel ils vivent - et sur les pouvoirs qu'elle possède.

Alors que Greta et Élian voient leurs pays se rapprocher de la guerre, Greta devient la cible d'un nouveau jeu. Un jeu qui finira par les tuer tous les deux, à moins qu'elle ne parvienne à trouver un moyen de contourner les règles.

Avis :
Ce livre a tout pour me plaire, une dystopie alliant une intrigue qui semble des plus mystérieuse et prometteuse. Malheureusement, ce ne fut qu'une bonne lecture pour moi. Je n'ai pas réussi à embarquer autant que je ne l'aurais voulu dans ce roman et pourtant, il manquait quelque chose pour me combler...

Tout d'abord, le schéma est très bien (enlevez à un roi sa descendance, comment peut-il bien dormir?!), mais il manquait de développement. En effet, de petit évènements insipides, tels que le jardinage prenait beaucoup de place, était bien décrit, mais ce n'est pas le cas du monde, de l'univers et surtout des relations entre les personnages qui manquaient de profondeur. J'avais l'impression d'effleurer la surface d'une histoire bien plus compliqué et bien plus profonde que ce goût inachevé que m'a laissé la lecture de ces pages.

Malgré tout, ce n'est pas une mauvaise lecture, au contraire, celle-ci se lit très bien bien, une fois toute les cartes en main. Quelque fois prévisible, il nous pousse également à une réflexion sur la guerre et le pouvoir et ce qu'on est prêt à sacrifier pour atteindre nos buts. Ce concept des Enfants de la Paix est très intéressant et c'est un aspect que j'ai bien aimé. Par contre, certains personnages m'ont fait sourciller; en effet, Talis avec son caractère de gamin effronté voire psychopathe qui gère le monde depuis plusieurs centaine d'année, comment peut-on laisser faire cela? Peut-être que la réponse se trouve dans le second tome, je ne sais pas? Malgré tout, certaines autres relations sont intéressantes et nous fond voir un autre côté de ces dirigeants; vulnérabilité et dureté sont au rendez-vous!

En bref, un univers intéressant qui traite de la dystopie d'une façon différente.