Demonica

​​Demonica
de Hervé Gagnon
Éditions : Recto Verso
ISBN : 978-2-924381-45-8
Pages : 251 pages
Prix : 19.95 $
Date de sortie : 2016
Note : ★★★★

Résumé :
Le Mal est partout. En 1563, une poignée de protestants fuient la guerre de religion qui embrase la France et se réfugient secrètement en Canada. Sur le site abandonné du village iroquois d'Hochelaga, que Jacques Cartier a visité en 1535, ils fondent Havre-Grâce, où ils aspirent à vivre en paix. Mais le Nouveau Monde se révèle inhospitalier pour ce groupe d'idéalistes mal préparés. Les premières récoltes sont mauvaises et le gibier a déserté les environs. L'hiver est cruel et le froid, dévorant. La neige fait de la colonie une prison. La faim s'y installe et emporte les plus faibles. Petit à petit, le Mal s'insinue dans Havre-Grâce. Une fillette semble être possédée, des envies de cannibalisme animent certains colons et une créature mystérieuse rôde aux alentours. Homme, bête ou démon? Nul ne peut le dire. Le jeune Guichard Sorbiac tentera de le découvrir.

Mon avis :
Si vous connaissez l'auteur pour ses romans historiques-ésotériques, sachez que ce livre n'est absolument pas un de ceux-là! Par contre, si vous aimez les romans d'horreurs, voire même les films d'horreurs hé bien, ce livre est pour vous!
 
Bien que je savais dans quoi je me plongeais en entamant ce roman, je me dois de dire qu'on entre là dans un univers sombre et ce, dès le début. La première phrase en elle-même en fait état : «Je m'appelle Guichard Sorbiac et je n'existe pas.» L'auteur, historien et muséologue de profession, garde toujours cet aspect historique qu'on retrouve dans ses autres livres. Toutefois, au lieu de mélanger le tout avec un côté ésotérique, il aborde ce nouvel ouvrage avec un point de vue basé sur l'horreur et le désespoir.  
 
On retrouve aussi le même style d'écriture, soit de grandes narrations qui nous permettent une visualisation précise des paysages et qui servent également à bien comprendre dans quel état d’esprit se trouve le personnage principal. Les dialogues présents sont donc essentiels, car ils visent les interactions entre les divers personnages. De plus, la mythologie est toujours adaptée selon l’époque et la partie du monde dans laquelle le récit se trouve.
 
Finalement, ce n’est pas un type d’ouvrage dont je suis habituée de faire la lecture. Je priorise normalement quelque chose de plus léger, mais je dois admettre qu’on retrouve dans ce livre, un côté policier/enquête qui a su piquer ma curiosité. L’auteur n’a pas seulement ajouté de l’horreur pour faire morbide, mais a su créer une histoire autour de ce style plus sombre que celui auquel il nous a  habitué. Bien que je n’ai pas détesté lire le livre, ce n’est pas un style que je vais renouveler, mais  c’est tout de même un bon roman. Une lecture a conseiller pour les fans du genre ! 
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